Istres, berceau de l'aéronautique

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Présentation

La ville s'est développée en parallèle de sa base aérienne 125 Charles Monier, site hautement stratégique, prépondérant pour l'armée de l'air française. Site mondialement connu, plus grande piste d'Europe, elle continue de participer activement au prestige de la ville.

LA BA 125 d'ISTRES ET SA RICHE HISTOIRE

A partir de 1920, l’essor de l’aviation se traduisit à Istres par les prouesses de nombreux pilotes, de raids et de compétitions, Hélène Boucher ou Marcel Doret étaient parmi eux.
En 1950, parallèlement à la Base militaire stratégique, l’implantation du Centre d’Essais en Vol (CEV) donne à Istres une vocation industrielle avec une bonne ration de premiers vols mais aussi de records.

L'école d'aviation 1917 -1940
Elle s’implante en Crau au Mas du Tubé en mai 1917. Mondialement connue, elle détient la palme du rendement : 2770 pilotes brevetés pour les besoins de la guerre entre 1917 et 1918.

Les grands raids
Dans les années 30, ils sont légion à Istres. Le plus significatif est celui de Mermoz qui en janvier 1933 réussit une traversée, aller et retour de l’Atlantique Sud sur le trajet Istres-Buenos Aires aux commandes de l’avion «  Arc-en-ciel »

Le centre d'essai en vol
Depuis de nombreuses années, Istres est la terre d’élection des records et des vols de prototypes. Au sein de ce complexe sont effectués des essais en vols officiels et de mise au point pour les cellules et moteurs, prototypes civils ou militaires, commandés ou non par l’Etat. C’est à Istres qu’ont lieu les vols de développement de la société Dassault Aviation : Mystère 10, 20, 50, Jaguar, Alphajet, Mirage F1 et 200, Atlantique 2 et Rafale.
  • Base Aérienne 125 Istres - © A Courtillat

UNE BASE AERIENNE HORS NORME

Construite autour d’une plateforme aéronautique spacieuse et opérationnelle 24 heures sur 24, la Base aérienne 125 « Charles Monier » Istres, se distingue par son cadre assurément interarmées ainsi que sa dimension interministérielle et internationale de plus en plus marquée. Elle est souvent qualifiée de « hors norme » au regard de ses caractéristiques physiques avec sa piste de 5 000 mètres, la plus longue d’Europe, ses 500 bâtiments, et sa superficie de 2 100 hectares; et aussi par la diversité des unités accueillies ou soutenues : 5 000 personnes, dont 4 000 du ministère de la Défense, réparties en 70 unités ou entités civiles et militaires, industrielles et étatiques.

Base à vocation nucléaire, elle est la seule emprise à posséder le triptyque de la composante de la dissuasion nucléaire aéroportée : le missile air-sol moyenne portée amélioré (ASMP-A), les porteurs Mirage 2000 N, et les avions ravitailleurs Boeing C-135FR.

Point de départ de nombreuses opérations extérieures, la première escale aérienne militaire de France est apte à recevoir tout type d’appareils : 30 000 passagers par an et 7 500 tonnes de fret, convoyages d’aéronefs de combat OTAN et UE.

Aujourd’hui l’aérodrome d’Istres, dont l’Armée de l’air est affectataire principal, est un outil essentiel de la défense de notre pays. La base aérienne d’Istres, très bien implantée dans un environnement exceptionnel, est un site particulièrement actif qui abrite de nombreuses missions opérationnelles, au cœur de la défense de la France.

On y retrouve différentes unités des Forces aériennes stratégiques:
- L’escadron de chasse 02.004 « La Fayette » qui met en œuvre des Mirage 2000 N équipé du missile ASMP-A.
- Le Groupement de ravitaillement en vol 02.091 « Bretagne » qui regroupe l’ensemble des Boeing ravitailleurs de l’armée de l’air.
- L’Escadron de soutien technique spécialisé 15.093, importante unité technique et logistique qui assure la maintenance et l’entretien des avions ravitailleurs.