Découverte de l'étang rose de Lavalduc
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VISITE DE L'ETANG DE LAVALDUC, UN MOMENT HORS DU TEMPS
Comme chaque année, je profite des vacances scolaires pour prendre du temps pour moi, m’évader, découvrir ou redécouvrir des lieux secrets de ma chère et tendre ville. Je profite des nombreuses activités du CLUB de l’Office de Tourisme, une programmation pointue et originale à chaque saison pour voyager au cœur de ma ville. Cette fois ci, je pars en exploration de l’étang de Lavalduc !
UNE VISITE AVEC UN EXPERT
Notre guide du jour délivre à la trentaine de participants, une multitude d’informations enrichissantes et surprenantes sur ce lieu atypique. L’étang de Lavalduc est une étendue d’eau qui s’étend sur 15 ha et peut atteindre 14 mètres de profondeur. Ce qui est étonnant c’est qu’il se trouve à 10 mètres en dessous du niveau de la Méditerranée. La haute teneur en sel, 360 grammes dans l’eau est beaucoup plus importante que dans la Méditerranée, 36g et dans l’étang de Berre, 27g. Il est même plus salé que la Mer Morte. La quantité de sel provient de deux sources : tout d’abord de la Méditerranée mais aussi de Géostock, une société spécialisée dans le stockage souterrain de produits pétroliers, située à Manosque. Rassurez-vous, les nappes phréatiques sont protégées du pétrole grâce à une couche protectrice qui garantit l’imperméabilité et l’étanchéité.
La couleur bleue rose irisée de l’étang, surprenante, est due à la présence de petits crustacés, « Artémi Salina » qui explique d’ailleurs la couleurs des flamants roses qui en font leur festin.
UNE BALADE AU COEUR D'UNE MYSTERIEUSE FLORE
Un étroit sentier parcourt le tour de l’étang dans une nature exceptionnelle. Nous découvrons des roseaux, herbes envahissantes de la pampa. Légalement du fenouil, ces délicieuses graines qui parfument les poissons. Nous trouvons aussi le saule que l’on peut utiliser comme aspirine. L’euphorbe est une plante caractéristique de la Méditerranée qui ne nécessite pas d’entretien, qui n’est jamais atteinte de maladie. Nous la retrouvons sur les ronds-points de la ville mais aussi dans nos jardins. Les chênes que l’on aperçoit autour de l’étang de Lavalduc poussent en sols réduits et se renouvellent rapidement après les incendies, notamment ceux de 2017.